"Enfant et adolescente, j'ai sans cesse fait et refait mes valises et j'ai eu le sentiment de quitter l'Algérie sans laisser d'adresse. Plus tard, ma mère s'est jetée dans la mer, autre manière de partir sans laisser d'adresse.
J'ai eu la chance de faire la connaissance de Jean-Paul Sartre grâce au photographe Daniel Wallard. Il nous a confié : « L'essentiel, c'est la trace, ce qu'on laisse après la mort ». Cela m'a marquée à vie. J'ai écrit Sans craindre ni feu ni flamme, en totale harmonie avec Benoît Noël, afin de laisser un témoignage à mes proches"
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